Dans la salle d'urgence

Kaira se rongeait les ongles. Elle ne savait pas pourquoi Ariane avait réagi ainsi et ca l'inquiétait. Une infirmière arriva.

- Mademoiselle Kaira DeLeon, s'il vous plait, dit-elle.

Kaira se leva.

- C'est moi, madame.

Elle partit avec la femme dans les salles d'exam et rentra dans une chambre. Ariane y était allongée et avait un tas de trucs attachés sur elle. Un fil rentrait dans ses narines, comme dans les films. Un soluté transparent rentrait pas intraveineuse dans son bras, et des fils rentraient dans son blouson d'hopital. Elle était pale et avait plein de machines autour d'elle. Leur bip bip régulier fit blêmir Kaira. Elle s'assit sur le siège à coté d'Ariane et pris sa main. Elle sentit des larmes couler, et elle ne savait pas pourquoi. Elle dit:

- Ariane, je ne sais pas si tu m'entends à travers tous tes sparadraps...

Elle rit nerveusement.

- Mais même si je ne te l'ai jamais dit, je t'apprécie vraiment... comme un soeur. On pourrait même dire... je t'aime. Ari, réveille-toi. fais-moi un sgne de vie! Bouge, il faut que tu le fasse pour moi!

Elle vit qu'Ariane ne bougeait pas alors elle resta et attendit...

Kaira vit Ariane bouger. Elle s'étouffa presque sur sa salive quand celle-ci entrouvrit ses lèvres. Soudain, les machines autour d'elle ont commencé à bipper vraiment fort et un rale sortit de la bouche d'Ariane. Celle-ci ne bougea plus, et sa poitrine ne gonflit plus. Kaira tira sur la cloche mais un infirmière était déjà arrivée. Elle mit un masque d'oxygène sur sa bouche et son nez et pesa sur un bouton rouge à coté du lit d'Ariane. Une escouade de docteurs est venue et ont installé l'Ariane immobile sur une civière. Puis, ils disparurent.

Kaira attendit quelques heures sur la chaise. Elle a du s'endormir car une infirmière l'a réveillé en disant:

- Tu peux aller la voir, si tu veux. Elle est consciente. Elle est au troisième étage, salle 315. Aux soins intensifs.

Kaira ouvrit les yeux. Elle acquiesca et quitta la chambre.

Elle descendit en bas. Elle fixait le haut des portes.

320, 319, 318, 317...

Maintenant, Kaira regardait à l'intérieur des chambres.

Elle vit Ariane, couchée dans un lit, les yeux fermés. Elle était consciente? Elle se risqua:

- Salut ma pote!

Ariane se réveilla dans une chambre complètement blanche. Elle referma les yeux aussitot qu'elle vit elle était ou. Son secret était trahi!

Elle entendit la voix un peu tremblante de son amie Kakou. Elle rouvrit les yeux et dit faiblement:

- Mon secret est trahi... maintenant... tu sais ce que j'ai... je voulais me faire des amies sans qu'elles ne fassent attention à cela... Kakou... j'ai un cancer du cerveau...

Elle regarda son amie et ses yeux s'embuèrent.

La nouvelle frappa Kaira comme un poignard.

- C'est correcte. On a tous le droit à nos secrets.

Elle s'assit à coté d'Ariane.

- Pourquoi tu t'es évanouie?

Ariane respira profondément et la douleur de toutes ces aiguille ainsi que le choc électrique du stimulateur cardiaque la transperca.

- Aie!

Elle ferma les yeux.

- C'est correcte... Il ne faut pas me faire de saut ou me soumettre... à un stress incroyable... haleta-t-elle.

Elle sentit des larmes couler sur ses joues mais s'efforca de ne pas inquiéter son amie. Malgré cela, la douleur la transpercait. Elle gémit.

Ariane repoussa doucement la main de Kaira. Elle tremblait de douleur, mais s'efforca de rester calme. Elle s'était déjà trouvée dans cette situation avant.

- ... P... pars... j... je crois que... les vi... visites sont... sont finies...

Elle parlait avec difficulté et avait la ferme intention de se faire injecter du somnifère tout de suite après le départ de Kaira.

Ariane se réveilla et ne fut pas surprise de ne pas entendre de machines autour d'elle.

Elle se leva dans son lit et s'acotta sur ses oreillers. Ils l'avaient changé de chambre... elle n'était plus aux soins intensifs.

Elle pouvait partir.

Un docteur entra dans sa chambre.

- Comment vous sentez-vous? demanda-t-il.

- Assez bien, dit-elle.

- Marchez un peu.


Elle obéit. Elle fut surprise qu'elle marchait avec facilité.

- Moui... uh-huh... d'accord. Mademoiselle Nuuan, je crois que vous pouvez partir.

Il partit sans dit un mot de plus...

(suite chez Kaira)